La CFE-CGC en quelques mots

La Confédération Française de l’Encadrement CGC est composée de fédérations et de syndicats professionnels. Elle est représentée au niveau de l’entreprise par la section syndicale, conformément à la loi du 27 décembre 1968.

La section syndicale fait partie d’un syndicat professionnel déterminé en fonction de sa branche d’activité (par exemple : la métallurgie, la chimie, la banque…). C’est au syndicat qu’il appartient de rendre effective l’adhésion, de remettre la carte syndicale, d’encaisser la cotisation et d’apporter informations et conseils, sur tous les problèmes de la branche professionnelle.

La Confédération regroupe par ailleurs 26 unions régionales (UR), 97 unions départementales (UD) et 26 fédérations et syndicats fédérés.

À fin 2008, la CFE-CGC comptait 112 947 adhérent(e)s comptables dont 27 573 femmes (soit 25%) et 82 926 hommes (soit 75%). Le pourcentage de retraités est de 14 %

Pyramide des âges :

  • 24 % des adhérents ont moins de 40 ans.
  • 26 % ont entre 40 et 49 ans.
  • 41 % ont entre 50 et 59 ans.
  • 9 % ont plus de 60 ans.

Statut :

  • 52 % sont ingénieurs et cadres.
  • 48 % autres (agents de maîtrise, techniciens…)

Origine géographique :

  • 25 % viennent d’Ile-de-France.
  • 10 % de Rhône-Alpes.
  • 9 % de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • 6 % du Nord-Pas-de-Calais.
  • 5 % de Midi-Pyrénées
Principales fédérations :
  • Métallurgie : 24,99 %
  • Crédit et banque : 17,23 %
  • Fonctions publiques : 10,14 %
  • Agroalimentaire : 6,29%
  • Chimie : 6,09 %
  • Santé : 5,24 %

Notre spécificité

La CFE-CGC, née en 1944, est le premier syndicat français des cadres et de l’encadrement dont elle défend les intérêts tant dans l’entreprise que dans la société. Elle compte entre 130 et 140 000 (2002) adhérents, hommes et femmes, professionnels de l’entreprise.
La CFE-CGC est particulièrement implantée chez les ingénieurs et cadres de l’industrie, du commerce et des services, dont elle observe les évolutions grâce à divers baromètres et observatoires économiques et sociaux.

Au-delà de leur défense et de leur représentation, oeuvrer pour réconcilier, l’entreprise et ses salariés

La CFE-CGC tient à la particularité qui la distingue, depuis sa création en 1944, des autres organisations syndicales représentatives françaises : elle est la seule à défendre les intérêts d’une catégorie professionnelle spécifique, l’encadrement. Ouverte depuis longtemps déjà aux agents de maîtrise et aux techniciens, elle accueille depuis 1998 tous les “professionnels de l’entreprise”. La responsabilité, l’initiative et l’engagement qui fondent leurs propres actions et démarches professionnelles sont précisément les valeurs cardinales que la Confédération a vocation à défendre.
Son action n’est pas limitée, cependant, à l’enceinte de l’entreprise. Elle poursuit ainsi sa mission de représentation et de défense de l’encadrement dans toutes les instances paritaires (logement, formation, retraite, Unedic, etc.). Elle représente par ailleurs la “société civile” dans des instances de décision telles que les conseils d’administration des lycées et facultés et les commissions départementales et régionales pour l’emploi. Ce qui fait de la CFE-CGC l’acteur incontournable d’une médiation permanente entre intérêts catégoriels et intérêts généraux.
Mettre en avant la responsabilité sociale et humaine des entreprises Inversement, sa représentativité ne repose pas sur la seule conformité aux critères définis par la loi. Les responsables confédéraux de l’organisation ont tous une activité professionnelle. Ils sont tous élus, y compris le président et l’exécutif, directement élus par le congrès. Elle est ainsi la seule organisation du domaine social et syndical à allier aussi rigoureusement délégation et démocratie.

La priorité de la CFE-CGC est de réconcilier l’entreprise et les salariés.

S’opposant aux logiques purement financières qui précarisent la vie des cadres comme de l’ensemble des salariés, la Confédération milite pour une intégration effective des principes éthiques fondamentaux à la gestion des entreprises. C’est dans ce but qu’elle a créé en juillet dernier avec la Caisse des Dépôts, SANOFI, VEDIORBIS et d’autres grandes entreprises pour partenaires, l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE). Celui-ci a pour objectif d’étudier et de promouvoir des normes sociales et environnementales. La défense des droits des cadres dans les négociations interprofessionnelles n’en reste pas moins son moyen d’action privilégié. Un partage équitable des acquis des 35 heures, un droit à la formation tout au long de la vie professionnelle, une gestion assouplie et des conditions garanties de retraite, telles sont, parmi d’autres, les exigences qu’elle promeut dans un monde du travail en pleine mutation. C’est pour donner tout le poids nécessaire à cet ensemble de revendications et d’engagements que la CFE-CGC a pris l’initiative de créer la Confédération européenne des cadres (CEC), qui regroupe aujourd’hui 1 million de cadres de la Communauté. Grâce à cette structure, elle participe à toutes les consultations européennes en vue, notamment, d’obtenir la reconnaissance et l’application par Bruxelles de sa “Charte sociale”.